Page 8 - Epitome du mort et du Vif
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Naine
trop naine pour
crocheter
les doigts d’une
hypothèse
Le sable
tremble de tous
les doutes qu’émiettent
tes dents et
tu halètes
sous le poids
des morts murmurés
Mais assez de
grisonner les fleurs
Arpente
la vivacité du
relief pour garder
la côte rieuse
Elle appelle le silence à tout entière l’emplir pour quy
germent des chants de lumière
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